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Bien choisir sa VMC

bien choisir sa VMC

La qualité de l’air intérieur, c’est vraiment le moment d’en parler dans ce contexte de crise sanitaire liée au virus Covid-19.

Alors VMC, ça veut dire quoi ? Il s’agit de la Ventilation Mécanique Contrôlée que l’on peut installer dans un local de façon à permettre le renouvellement en continu de l’air à l’intérieur des pièces qu’on appelle humides, comme les cuisines, salles de bains, toilettes, caves, etc. L’humidité génère des moisissures qui peuvent entraîner des maladies respiratoires.

Aérer pour chasser l’humidité

Plus que jamais, il faut penser à assainir, rafraichir l’air intérieur qui circule dans votre logement, votre immeuble, votre garage, votre bureau, les locaux de votre entreprise, petite, moyenne ou grande. Une aération bien maîtrisée vous permettra de contrôler le taux d’humidité affiché dans les lieux où vous séjournez durablement.

Ainsi vous ferez d’une pierre deux coups, à savoir que non seulement vous séjournerez dans un environnement sain et salubre, donc non toxique pour votre santé et celui de votre entourage familial ou professionnel, mais en plus vous ferez des économies de chauffage puisque vous aurez moins besoin de chauffer pour anéantir l’excès d’humidité.

Pourquoi l’air intérieur est-il pollué ?

On ne le sait pas toujours mais l’air intérieur peut présenter des caractéristiques de pollution huit fois plus important que l’air extérieur, qui sont liées aux activités quotidiennes comme le ménage, la toilette, la préparation des repas avec la présence d’humidité, de poussières, de gaz carbonique, de monoxyde de carbone ou encore de composés organiques volatils.

Tous ces éléments sont des dangers potentiels pour la santé et en l’absence de ventilation naturelle, il est impératif d’installer une VMC pour éliminer les odeurs désagréables et respirer un air recyclé en permanence, de sorte qu’il soit frais et pur. Une VMC permet des passages d’air aménagés sous les portes intérieures ou par l’intermédiaire des grilles de transfert d’air.

Quels sont les éléments d’une VMC ?

Pour fonctionner correctement, l’installation d’une VMC doit être constituée des éléments suivants : un caisson ou groupe d’extraction, des bouches d’entrée d’air, des bouches d’insufflation, des bouches d’extraction, des gaines.

Dispositif central, le caisson ou groupe d’extraction, généralement situé dans les combles, contient un moteur actionnant un ventilateur faisant circuler à l’intérieur du logement et pour l’expulser à l’extérieur. Les bouches d’entrées d’air seront installées en hauteur dans les menuiseries ou dans les murs des pièces de vie pour aspirer l’air frais de l’extérieur et le faire circuler dans l’appartement. Dans ce cas, il s’agit d’une VMC appelée simple flux.

Pour les VMC dite double flux, les entrées d’air seront remplacées des bouches d’insufflation. C’est dans les pièces humides que seront placées en hauteur les bouches d’extraction permettant d’évacuer l’air pollué en dehors du logement. Tous ces éléments seront reliés entre eux à l’aide de gaines nécessitant des raccords ou des manchons. Il peut être nécessaire d’installer une sortie de toiture raccordée à la gaine de refoulement qui permettra d’évacuer l’air dégradé. Les gaines sont fabriquées en PVC souple nu ou PVC souple isolé, c’est à dire enrobé de laine de verre, ou aluminium nu ou aluminium isolé.

Pour alimenter et répartir l’air dans plusieurs bouches d’aération, on peut installer, à partir du réseau de distribution d’air principal, un caisson de répartition. Une VMC peut générer des nuisances sonores, c’est la raison pour laquelle on recommande la pose de pièges à son. Ce sont des manchons dotés d’un dispositif anti-bruit que l’on installe derrière les bouches d’extraction.

Comment fonctionne une VMC simple flux autoréglable ?

Dans le cas de cette installation, ce sont les occupants du logement qui règlent eux-mêmes le volume d’air à extraire. Le réglage se fera en modifiant l’ouverture des trappes sur les bouches d’extraction ou bien par l’intermédiaire d’un commutateur qui changera la vitesse de rotation du groupe d’extraction. Les grilles ou bouches d’entrée d’air peuvent être équipées d’ouïes coulissantes ou à volets qui permettent de régler le volume d’air ambiant.

Il existe aussi des VMC simple flux hygroréglable, qui se règle automatiquement en fonction du taux d’humidité ambiant qui sera calculé par le groupe d’extraction lui-même pour adapter sa vitesse de rotation et son débit. Autre possibilité plus performante en termes de ventilation dans chaque pièce : une sonde installée sur chaque bouche d’extraction régulant l’ouverture de la trappe selon le résultat enregistré.

ventilateur

Essayez d’aérer et de ventiler les pièces au maximum.

Comment fonctionne une VMC double flux ?

Son fonctionnement est quasiment identique à une VMC simple flux, mais la VMC double flux, système hygroréglable, est équipée d’un échangeur thermique pour une double fonction.

En hiver, l’échangeur récupère les calories de l’air extrait chauffé pour les réinjecter dans l’air frais aspiré, ce qui aura pour utilité de le préchauffer. En été, la fonction sera inverse puisque l’échangeur permettra de réinjecter de l’air frais dans le logement, en supposant que l’air ambiant intérieur est plus frais que l’air extérieur. La présence d’une VMC double flux, dont l’installation est plus complexe et plus onéreuse qu’une VMC simple flux, réduit les nuisances sonores en l’absence de bouches d’entrée d’air.

Autres avantages : un meilleur confort de vie et des gains en termes de chauffage et de climatisation si votre logement bénéficie d’une isolation thermique correcte.

Plus récente, la VMC double flux thermodynamique

Les logements équipés d’une VMC double flux thermodynamique sont labellisés HPE hautes performances énergétiques ou BBC bâtiment basse consommation. Grâce à cet équipement, l’entrée d’air frais est unique, de ce fait, l’air sera filtré correctement, et sa température sera mieux contrôlée.

Une VMC double flux thermodynamique est généralement associé à un dispositif de géothermie pour aspirer l’air frais à une distance raisonnable du bâtiment et acheminé par l’intermédiaire d’un réseau souterrain géothermique ou d’un puits canadien. L’échange thermique effectué par le sol permet de préchauffer l’air l’hiver, tandis qu’il sera rafraichi l’été.

Des conseils plus précis

Avant de vous lancer dans l’installation d’une VMC, renseignez-vous auprès de professionnels expérimentés. N’oubliez pas d’aérer chaque jour votre logement en ouvrant simplement les fenêtres en grand.

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