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Les idées reçues sur le métier de plombier

Le métier de plombier ne jouit pas d’une très bonne réputation parce qu’il est peu séducteur et attirant. Nous allons tenter de démontrer le contraire en vous présentant une carrière aux multiples facettes.

Idée reçue n°1 : c’est un métier pour les cancres

Faux : en effet, un plombier sans les compétences techniques indispensables aura peu d’avenir dans la profession, notamment pour évoluer. Pour apprendre le métier, le candidat devra suivre une formation spéciale de CAP installateur sanitaire ou CAP installateur thermique, pendant deux années pour le premier niveau.  Il peut aussi se spécialiser en poursuivant sa formation et préparer un BAC professionnel ou un Brevet professionnel « équipements sanitaires et génie climatique »  ou une Mention Complémentaire (MC). Mais ce n’est pas tout, il peut aller plus loin s’il le veut. Le plombier en devenir peut se perfectionner et continuer à se former pour obtenir BTS « fluides énergie environnements option génie sanitaire et thermique ».

Idée reçue n°2 : c’est un boulot ringard

Faux : savoir-faire traditionnel certes, mais aussi l’indispensable maîtrise des outils informatique pour convaincre des clients en leur montrant un dessin en deux ou trois dimensions par exemple pour une réfection de salle de bains. Le dessin à main levée a fait son temps et se voit remplacé par des logiciels comme SketchUp.

L’artisan-plombier qui maîtrise cette nouvelle technologique aura plus de chances d’obtenir des chantiers. D’une manière générale, les formations spécialisées et pointues sont très appréciées des employeurs voulant travailler avec de vrais professionnels qualifiés et des experts. Le plombier sera aussi plombier chauffagiste ou sanitaire, ouvrier professionnel niveau II en installation thermique et sanitaire ou monteur en installations thermiques, en plomberie chauffage ou en équipements techniques du bâtiment.

Le plombier du 21ème siècle sait s’adapter au développement de nouvelles techniques car l’évolution des technologies et le développement des énergies renouvelables confèrent une nouvelle dimension à l’exercice de sa fonction.

Idée reçue n°3 : c’est un métier incroyablement pénible physiquement

Faux : être plombier peut être fatiguant et usant car les postures sont souvent inconfortables.  C’est pourquoi un plombier est un sportif et homme de terrain. C’est un métier qui nécessite une très bonne condition physique, car un plombier doit transporter de lourdes charges, mais il ne travaille pas forcément seul, mais en binôme ou en équipe et les techniques de travail ont changé.

La pénibilité des métiers du bâtiment a été considérablement réduite du fait de l’utilisation d’outils et de machines toujours plus adaptés aux besoins actuels du BTP. Avec la mécanisation, tout est plus moderne et performant : les engins, les machines, les matériaux, les technologies. De plus, le plombier se doit d’être aussi un commercial, un brin pédagogue : il lui faudra avoir un bon relationnel avec ses clients, répondre à leurs questions et les conseiller si nécessaire.

Idée reçue n°4 : le travail d’un plombier est répétitif

Faux : les missions d’un artisan-plombier sont diverses et variées. Il se rend sur les chantiers de plus ou moins grande envergure ou chez des particuliers. Il répare un robinet qui fuit, une canalisation qui explose, débouche les éviers, douches ou sanitaires etc. Il gère l’installation de toutes les canalisations neuves et les tuyauteries aussi bien pour le gaz que pour l’eau. Il s’occupe de l’aménagement de salles de bains comme de l’installation de piscines, de fontaines, ou d’équipements collectifs et industriels.

Il participe à l’aménagement des travaux dans des bureaux, nouveaux logements ou édifices publics. Un plombier peut devenir installateur en thermique et sanitaire et réaliser des installations de chauffage central et de sanitaire. Il pourra aussi intervenir en tant que chauffagiste sur des conduites de cheminées et du chauffe-eau, des filtres de diverses installations comme les brûleurs d’une chaudière ou des pompes à chaleur ou des ventilations mécaniques contrôlées (VMC).

Idée reçue n°5 : les tâches d’un plombier sont dangereuses

Faux : le plombier prépare, assemble, fixe et pose tous les éléments nécessaires à la mise en place d’un dispositif de chauffage central, d’un équipement sanitaire, d’une installation de production et de distribution d’eau chaude sanitaire, d’une VMC individuelle. Il raccorde, règle et met en service ces dispositifs. Il procède également aux réparations éventuelles de divers éléments défectueux. Le plombier doit maîtriser parfaitement  les systèmes d’arrêt, d’isolement, de vidange, de remise en service et appliquer les règles professionnelles et réglementaires (gaz, électricité…).

Il répare les appareils sanitaires et remplace les installations détériorées, le plus souvent dans des situations délicates et impérieuses dans des locaux, en présence des clients ou des occupants. Si, effectivement un salarié du bâtiment est plus exposé que d’autres métiers à des accidents du travail ou maladies professionnelles, la mise en place de nombreuses actions concoure à réduire les risques avec la formation continue, la prévention et l’application des normes de sécurité.

Idée reçue n°6 : la carrière d’un plombier n’est pas évolutive

Faux : sur un chantier, il interviendra souvent en même temps que d’autres professionnels (électriciens, maçons, plâtriers, peintres…). Capable de travailler en complète autonomie d’exécution sur de petits chantiers, le plombier professionnel sera encadré par un chef d’équipe sur des chantiers de grande envergure. Travaux d’entretien, de dépannage et de rénovation seront confiés au plombier après quelques années d’expérience réussie. À partir de plans, le plombier doit savoir déterminer la disposition des tuyauteries en fonction de l’emplacement des équipements. Il perce les planchers et les cloisons pour aménager les conduits de circulation des fluides. Dans l’exercice de ces missions, un plombier analyse la nature des équipements alentour pour assurer le parfait fonctionnement des appareils en accord avec les contraintes existantes.

Idée reçue n°7 : le plombier est mal payé

Faux : un plombier salarié dans une entreprise gagne le SMIC en début de carrière, son salaire évoluera avec le temps, l’expérience et sa montée en compétences pour obtenir un salaire jusqu’à 3000 euros par mois. Les avantages varient en fonction de la taille de l’entreprise. Un plombier œuvrant pour son propre compte gagnera plus d’argent, entre 3000 euros et 5000 euros mensuels. Mais il est évident que sa disponibilité fera la différence, s’il est prêt à intervenir les week-ends en fin de journée (voire la nuit), les jours fériés et les week-ends, les missions de dépannage étant par définition imprévues. Le plombier devra obligatoirement avoir son permis de conduire, il sera amené à faire de longs trajets.

N’hésitez pas à rencontrer de vrais professionnels et demandez-leur de vous parler de leur métier au quotidien.

 

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