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Comment devenir serrurier-métallier ?

Des doutes sur votre avenir professionnel ?  Pour sortir de l’impasse, un métier créatif : la serrurerie ou l’art de forger les métaux et la maîtrise de sciences et techniques industrielles. Un serrurier à Paris fabrique-il uniquement des clés et des serrures ? Oui mais pas seulement ! Il doit aussi savoir dessiner, car il doit être capable de tracer des formes sur le métal. Il faudra ensuite les découper pour réaliser des pièces à assembler pour concevoir un ouvrage ou des éléments métalliques que ce soit une serrure ou la composition des systèmes de fermetures d’un bâtiment.

Dessiner avec minutie mais aussi savoir lire un plan et visualiser les pièces à installer dans l’espace et en perspective. En effet, c’est à partir des plans que le serrurier-métallier prend ses mesures et dessine son ouvrage. Après la découpe des pièces, qu’il va plier, meuler, ajuster et souder dans son atelier avec la plus grande précision, l’artisan se déplacera sur le chantier pour procéder au montage définitif des éléments. Il devra également se rendre chez des clients pour déverrouiller ou remplacer des serrures. Le métier de serrurier-métallier peut être considéré comme un métier d’art !

Le métier de serrurier-métallier

Le serrurier-métallier est un artisan du bâtiment, son métier consiste à travailler les métaux ferreux comme le fer pur et l’acier inoxydable ou non ferreux comme le laiton, le bronze, l’aluminium, le cuivre, l’étain, d’autres alliages ou matériaux composites ou de synthèse, comme le carbone. Le serrurier-métallier partage son temps de travail entre l’atelier et sur le chantier, seul ou en équipe.

Dans l’atelier pour le façonnage de matériaux de toute nature et la fabrication des pièces simples ou très élaborées et sur le chantier pour la pose de celles-ci en intérieur et en extérieur. Le serrurier-métallier est un forgeron, son métier est un art. C’est la raison pour laquelle  il peut aussi créer et fabriquer des grilles, des balcons, des portails, des rampes d’escalier, des portes, des fenêtres, des vérandas, des verrières, des pièces de charpente, des ponts, des passerelles, des pylônes, des volutes, des feuilles nervurées.

À l’écoute de ses clients, de leurs besoins, de leurs envies et de leurs goûts, sa capacité à créer de nouvelles formes feront de lui un artisan serrurier apprécié pour son savoir-faire, son inventivité, sa connaissance des différents styles et de l’histoire de l’art. Il peut travailler en solo à son compte ou dans des petites entreprises du bâtiment. Sur le chantier, il sera amené à collaborer avec l’architecte, le décorateur, le charpentier métallique et d’autres artisans comme des électriciens, couvreurs, maçons, etc.

Son rôle dépasse la création puisqu’il devra aussi assurer le montage, l’entretien, la maintenance et la réparation des pièces. Il lui faudra manier de nombreux outils mécaniques et électriques (perceuse, poinçonneuse, tronçonneuse à disque) et, de plus en plus souvent, des machines à commandes numériques.

Il est fortement recommandé au serrurier/métallier de ne pas souffrir de vertige, car son activité l’oblige à travailler en hauteur, sur les balcons, les toits ou les échafaudages lorsqu’il faut installer et fixer des ouvrages tels que structures métalliques, portes et portails de grande dimension. C’est la raison pour laquelle, un serrurier-métallier doit posséder de bonnes connaissances en géométrie, avoir le sens de l’espace et de la précision au millimètre près. Travailler sur un chantier nécessite d’être attentif, organisé, méthodique et aussi adroit, ingénieux et astucieux, car l’artisan peut être confronté à des situations délicates, sur des ouvrages anciens et complexes. Le serrurier-métallier est un métier d’avenir !

Serrurier-métallier, un métier d’avenir

Le métier de serrurier-métallier offre de belles perspectives professionnelles pour les jeunes gens qui voudront embrasser cette carrière.  En effet, le métier est évolutif et en devenir, car les ouvrages à fabriquer sont divers et variés, avec différents matériaux durables et performants, la recherche de matières composites ne cessant d’avancer.

Quels sont les différents domaines d’interventions du serrurier-métallier ?

  • Fermeture, serrure, menuiserie, blindage de porte à Paris, garde-corps, clôture, grille pour la protection et la sécurité des biens et des personnes.
  • Construction de locaux : charpente métallique, bardage, couverture d’acier, mur rideau, cloisons, vérandas.
  • Escalier, passerelle, rampe métallique, réalisation d’aménagements pour faciliter l’accessibilité.
  • Agencement, esthétique, décoration, architecture avec la fabrication d’ouvrages forgés, utilitaires ou artistiques.
  • Installation de protections solaires : volets roulants, brise soleil, stores et divers motorisations.
  • Amélioration des performances énergétiques : portes et fenêtres à rupture thermique.
  • Vitrage à isolation renforcée, verrières, toitures panneaux photovoltaïques.
  • Protéger et embellir, telles sont les belles missions dévolues au serrurier-métallier qui devra répondre non seulement aux exigences de son client mais aussi aux contraintes des normes liées au secteur du bâtiment.

Le serrurier-métallier doit avoir un domaine large de prestations à proposer !

Même si vous êtes habile de vos mains, le métier d’expert serrurier ne s’improvise pas. Des formations sont accessibles dans le cadre de la formation initiale et continue. Les professionnels du métier recommandent aux intéressés de préparer un CAP (Certificat d’Aptitudes Professionnelles) de serrurier-métallier ou ferronnier, diplôme qui se prépare en deux ans et pendant lesquelles des experts initieront l’apprenti-serrurier aux notions suivantes :

  • Prendre connaissance des documents, des consignes écrites et orales.
  • Relever des cotes pour l’exécution d’ouvrages simples.
  • Choisir les machines et les outillages et appliquer un mode opératoire.
  • Organiser, préparer et approvisionner son poste de travail.
  • Réaliser les différentes phases de fabrication.
  • Préparer et conditionner les ouvrages pour la livraison, l’acheminement, le stockage en vue de la pose et/ou de l’installation.
  • Assurer la maintenance des outils et des matériels et remettre en état l’aire de travail.
  • Prendre connaissance des documents et des consignes écrites et orales sur le chantier.
  • S’assurer de la faisabilité et réceptionner le ou les supports.
  • Procéder à la pose et/ou à l’installation de l’ouvrage.
  • Préparer la réception de l’ouvrage puis vérifier, maintenir en état le matériel de chantier et le site.
  • Assurer l’entretien, la maintenance, le dépannage et la réparation.
  • Effectuer des améliorations.

Bien-entendu, une fois le CAP en poche, le « compagnon » pourra prolonger ses études en préparant un baccalauréat professionnel de technicien en chaudronnerie industrielle ou en ouvrages du bâtiment ou en métallerie.

Et s’il est ambitieux, poursuivre pour obtenir un BTS constructions métalliques. Après quelques années d’expérience en fabrication et/ou en installation, chef d’équipe, chef d’atelier, contremaître, technico-commercial ou chef d’entreprise sont des fonctions dans lesquelles le compagnon pourra se projeter et se lancer. La liste n’est pas exhaustive.

Pour vous faire une idée concrète et obtenir un complément d’informations, prenez le temps de rencontrer en face à face des professionnels reconnus.  Ils sauront vous parler du bien-fondé de leur métier et vous présenter leurs créations pour vous convaincre.

Et n’oubliez pas : c’est en forgeant que l’on devient forgeron !

Si cet article vous a aidé dans vos recherches, lisez celui-ci vous expliquant les différents types de serrures !

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